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dimanche 22 janvier 2012
Le Lion de l'Atlas Marocain
Le Lion de l'Atlas Marocain :
Le Lion de l'Atlas (Anciennement Panthera leo leo), également appelé Lion de barbarie ou Lion de Nubie, est une sous-espèce de lion, aujourd'hui éteinte à l'état sauvage1. Il régnait autrefois sur toute l'Afrique du Nord. Le dernier spécimen sauvage fut vraisemblablement abattu en 1943 à Oujda au Maroc. Néanmoins, des villageois et bergers affirment avoir vu des lions de l'Atlas dans la région de Kenchela, en Algérie, jusqu'au milieu des années 1950.
L'ours de l'Atlas et le léopard de Barbarie, les deux autres principaux prédateurs d'Afrique du Nord, sont désormais, respectivement, disparus et près de l'extinction.
Description
Il est caractérisé par une crinière beaucoup plus volumineuse que celle de ses cousins africains, très sombre voire noire et allant jusqu'au milieu du ventre.
Contrairement aux autres sous-espèces de lions, le lion de l'Atlas ne vit pas en groupe de plus de deux ou trois membres adultes. Le mâle participait donc également à la chasse.[réf. nécessaire] Vivant principalement dans les montagnes du massif de l'Atlas, ces lions sont plus robustes et beaucoup plus massifs que les autres sous-espèces de lions, atteignant facilement les 200 à 280 kg.
Le nom scientifique Panthera leo leo désigne à présent le Lion d'Afrique.
Histoire
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Les Romains utilisaient des lions de Barbarie dans le Colisée pour les combats de gladiateurs2. Au Moyen Âge, les lions conservés dans la ménagerie de la Tour de Londres étaient des lions de Barbarie, preuve apporté par des tests ADN sur les deux crânes bien conservés dans la tour en 19373. Les crânes ont été datés par le radiocarbone de 1280 à 1385 AD et AD 1420-1480. Dr Nobuyuki Yamaguchi de la Wildlife Conservation Unit (Unité de conservation de la faune) à l'Université d'Oxford, a indiqué que la croissance des civilisations le long du Nil et dans la péninsule du Sinaï au début du deuxième millénaire avant JC, avait ainsi isolé les populations de lions. Jusqu’à il y a environ 100 ans, le lion a survécu à l'état sauvage au nord-ouest de l'Afrique, zone correspondant aux pays de l'Algérie, la Tunisie, et du Maroc3.
Lions de Barbarie en captivité et descendants
Bien que l'espèce soit considérée comme éteinte à l'état sauvage, quelques spécimens (principalement descendants des lions de la ménagerie royale de Rabat au Maroc) sont encore conservés dans certains parcs zoologiques, comme ceux de Témara près de Rabat où subsistent plus d'une vingtaine de spécimens45, ou ceux de la Tête d'Or à Lyon ou des Sables-d'Olonne. De nombreux autres parcs zoologiques possèdent des lions « hybrides » comptant des lions de l'Atlas parmi leurs ascendants.
Le gouvernement marocain avait pour projet de réintroduire les derniers spécimens en captivité dans la nature mais ce projet trop difficilement réalisable fut abandonné6.
Source : site de wikipedia
Folfaerie writes: "L'affaire avait déjà été évoquée en 2000 par le Ministère Marocain chargé des eaux et forêts qui souhaite créer une zone protégée, futur lieu de réintroduction de ce fauve mythique. A première vue, le projet semble intéressant et l'intention est louable.
Le dernier spécimen a en effet été abattu en 1922 au Maroc [un lion a été abattu près de Taddert (versant nord de Tizi n'Tichka) en 1942 selon J. Minet. Rapporté par F. Cuzin, NDLR], trophée fort recherché et victime d'un braconnage intensif, alors qu'il s'était déjà éteint en Tunisie et en Algérie quelques années auparavant.
Nettement plus gros que son cousin africain, le lion de l'Atlas vivait principalement dans les massifs montagneux. Des spécimens ont cependant pu être sauvegardés grâce à la fauverie royale de Hassan II et on trouve actuellement une cinquantaine de lions répartis dans divers zoos, dont un peu plus de la moitié vivent dans le parc zoologique de Témara, dans la banlieue de Rabat.
Cette opération est élaborée dans le cadre d'un partenariat entre les gouvernements Marocain et Britannique, car le zoo de Témara devrait être appuyé par une ONG anglaise et des scientifiques d'Oxford.
Cette réintroduction doit a priori s'étaler sur une dizaine d'années et comportera plusieurs phases de travail. Une zone protégée d'une superficie de 10.000 hectares a été délimitée dans une région très peu peuplée, et qui devra être clôturée. Il faudra y réacclimater le gibier de prédilection du grand fauve, c'est à dire des cerfs, mouflons, sangliers, singes et gazelles. Parallèlement, les scientifiques d'Oxford auront la tâche de sélectionner les géniteurs les plus purs afin de démarrer un programme de reproduction en captivité. Enfin, un couple ou deux de lions seront relâchés dans la zone protégée, et devront faire l'objet d'un suivi par les scientifiques.
L'un des buts avoués du gouvernement marocain est de profiter des retombées économiques de ce projet. Il est fort probable en outre qu'il bénéficie de subventions européennes. En effet, le programme de réintroduction de cet animal mythique devrait susciter l'engouement des adeptes du tourisme écologique. Le gouvernement espère bien créer des emplois et booster le secteur de l'hôtellerie et de la restauration.
Cependant, plusieurs facteurs sont à prendre en compte.
D'abord la population locale ne semble guère enthousiaste vis à vis du projet, la réputation de férocité du lion de l'Atlas suscitant des inquiétudes. Il est à craindre que le braconnage ne reprenne, à moins que la réserve naturelle ne soit extrêmement bien surveillée. Par ailleurs, quel sera le système mis en place pour réguler la population des fauves, surtout s'ils sont destinés à vivre sur une surface délimitée. (10.000 hectares pour des grands fauves, c'est bien peu). Les naissances seront-elles contrôlées ou, à l'instar de certains parcs africains, le tir sélectif ou les permis de chasse feront-ils partie des solutions proposées ?
Du côté du gibier réintroduit, quelles seront les conséquences sur leur environnement ? Aucune indication n'est donnée quant au nombre de bêtes à réintroduire, et à leur impact sur l'écosystème de la réserve.
Ensuite, le Maroc ne jouit pas d'une bonne réputation en matière de protection de l'environnement. Il faut rappeler qu'en l'espace d'un siècle, plusieurs espèces animales et végétales ont disparu dans l'indifférence la plus totale. A titre d'exemple, le crocodile du Nil s'est éteint dans les années 1930 [selon J. Bons et Ph. Geniez, les derniers crocodiles ont disparu au début des années 1950, NDLR], tandis que les années 50 ont sonné le glas pour l'autruche, l'oryx et l'addax.
Actuellement, la panthère devrait être inscrite sur la liste des espèces disparues puisqu'aucune preuve tangible de sa présence n'a pu être rapportée, la hyène et le guépard sont en sursis, de même que le lynx caracal, le chat des sables, le chat ganté, le fennec et le chacal, et pour donner une idée du contexte, les écologistes marocains se battent en ce moment contre un projet de station balnéaire approuvé par le gouvernement et qui bafoue toutes les règles de protection de l'environnement.
De plus, le milieu naturel est également en péril. Le désert avance, et le bétail s'aventure dans les forêts, causant des dommages irréparables aux écosystèmes. Alors que le pays souffre régulièrement de la sécheresse, le cheptel ovin, lui, est en surnombre. (D'ailleurs, les éleveurs marocains seraient plutôt hostiles à la réintroduction de prédateurs qu'ils ont contribué à décimer).
Il est certain que la disparition du lion de l'Atlas (son extinction totale est prévue dans une vingtaine d'années si rien n'est fait) constituerait une tragédie supplémentaire pour la biodiversité et la conservation des espèces, mais les conditions de rétroduction de l'animal au Maroc ne paraissent pas idylliques. Il serait intéressant d'établir un parallèle avec nos grands carnivores, l'ours et le loup en particulier, qui suscitent la même méfiance chez les éleveurs français et rencontrent les mêmes obstacles sur le terrain.
Un programme de réintroduction doit-il nécessairement dépendre d'une rentabilité économique au plan national, et dans un tel contexte, si le programme réussit, quel sera le futur du lion de l'Atlas ? Ne risque-t-il pas de susciter un enthousiasme passager, qui finira par s'éteindre au milieu des difficultés économiques du pays ?
Source : geres-asso
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