Rabat


Histoire de Rabat

L’une des quatre cités impériales, la capitale marocaine est un curieux mélange de modernisme européen et de tradition musulmane. La ville connut son heure de gloire au XIIe siècle, lorsque sa kasbah (citadelle) fut utilisée comme quartier général de la lutte contre les Espagnols.

Le plus célèbre monument de la ville est la tour Hassan, minaret inachevé de la grande mosquée, dont la construction fut entreprise par Yacoub al-Mansour. Le mausolée de Mohammed V — père de l’actuel roi du Maroc — se trouve non loin. La kasbah des Oudaias, bâtie sur le promontoire qui surplombe l’estuaire et l’océan Atlantique, abrite un ancien palais transformé en musée des Arts traditionnels. L’un des meilleurs musées archéologiques du Maroc se trouve à l’extérieur de l’enceinte de la cité, sur le site des ruines de l’ancienne Sala (Chella).

La majorité des hôtels et restaurants de la ville sont concentrés aux abords de la gare ferroviaire et l’aéroport Mohammed V, à quelques kilomètres à l’est de la ville, desservi par de nombreuses navettes. Rabat est plus tranquille pour les voyageurs que certaines autres villes marocaines, où les touristes sont parfois assaillis.


Situé à l'extrémité occidentale de l'Afrique du Nord -appelée aussi Afrique mineure, Maghreb-, le Royaume du Maroc étend son littoral de la Méditerranée à l'Atlantique qui lui servent de frontières naturelles. La côte méditerranéenne est très accidentée contrairement à celle de l'Atlantique qui off re de nombreuses plages. Une immense plaine fertile -avec une multitude de vallées et de collines- s'étend entre l'Atlantique et la montagne. Alors que le Haut Atlas -qui atteint au sommet du Toubkal 4.165 m d'altitude- représente la colonne vertébrale de l'ouest du Maroc, la chaîne du Rif longe la Méditerranée.

La présence de l'homme en territoire marocain remonte à l'époque préhistorique, ainsi qu'en témoigne la découverte de restes de squelettes humains fossilisés près de Rabat, Casablanca et autres villes. Ces restes datent de l'ère paléolithique inférieure et appartiennent à une race humaine qui possède les mêmes caractéristiques que l'homme du Neandertal. Il semble que durant le paléolithique supérieur le Maroc fut habité par une espèce humaine étroitement liée à l'homo sapiens. Durant le néolithique, les phéniciens et les carthaginois arrivèrent en Afrique du Nord et participèrent à l'évolution du Maroc.

Après l'arrivée des berbères, le Maroc connut sur son territoire le passage des romains, des vandales et des byzantins. Mais son histoire commence avec la conquête arabe et l'implantation de l'Islam à la fin du Vlllème siècle, conquête réalisée par le Chérif Moulay Idriss, arrière petit fils d'Ali, gendre de Mahomet; Idriss II, fils posthume de Moulay Idriss, fut le fondateur du premier royaume du Maroc.

Les royaumes de Berghouate, actuellement Chaouia, et de Sijilmassa, dans la région des oasis, et le royaume arabe des Idrissides furent créés postérieurement. A la mort d'Idriss Il -au début du IXème siècle- de nouveaux royaumes berbères s'installèrent au Maroc.

Une seconde invasion arabe se produisit plus tard et au Xème siècle les Almoravides fondent un grand empire qui s'étend sur le territoire du Maroc actuel. Au Xllème siècle, l'Almohade Ibn Toumertfonda une nouvelle dynastie. Son successeur, Abd el Mou'mim, conquit l'Atlas marocain et les principales villes d'Algérie, de Tunisie et d'Andalousie. Son fils et son petit fils agrandirent l'empire. Mais l'empire Almohade s'écroula au XIllème siècle. C'est alors qu'apparaissent les Mérinides et les Saadiens dont les dynasties respectives contribuèrent à cimenter le trésor artistico-culturel marocain.

Vers le milieu du XVIlème siècle, les Alaouites remplacèrent les Saadiens et fondèrent la dynastie -établie par Moulay Ismal à Meknès- qui a connu la gloire d'éclairer le Maroc moderne dont l'indépendance fut reconnue par Mohammed V en dénonçant les protectorats imposés par la France et l'Espagne. Son fils, Sa Majesté Hassan II, en réintégrant à son royaume, en 1975, le territoire du Sahara consolida l'indépendance du pays.

La capitale du Maroc a connu un destin historique en "dents de scie", tantôt cité impériale, tantôt petit village tranquille.
Fondée au Xème siècle près des ruines d'un ancien port romain situé à l'embouchure de la rivière Bou Regreg, la ville prend réellement son essor au XIIème siècle lorsqu'elle devient la capitaledu grand conquérant almohade Yacoub el-Mansour. A la mort de Yacoub son empire prestigieux, qui s'étendait jusqu'à la Tunisie et à l'Espagne mauresque, s'écroule. Dès lors, Rabat décline rapidement, tandis que sa rivale Salé installée de l'autre côté du fleuve devient le port le plus prospère du royaume.

Ce n'est qu'en 1912, après la signature du traité de Fès, que Rabat redevient la capitale du royaume. Le général Lyautey, premier résident général dela République française au Maroc, fait alors de la ville le centre administratif du pays. Ce choix n'est pas remis en cause après l'indépendance en 1956.

Calme et aérée, contrastant avec les grandes villes touristiques de l'intérieur du pays, Rabat semble à l'abri de l'agitation propre aux centres urbains. Il est vrai que si Rabat demeure la capitale administrative et commerciale du Maroc, elle n'en fut jamais la capitale économique. La faible profondeur de l'embouchure duBou Regreg et la construction du port de Casablanca en 1907 réduisirent sa participation au développement industriel du pays. Aujourd'hui, avec un peu plus d'un million d'habitants, Rabat (Salé étant intégrée à la capitale) est la deuxième agglomération du Maroc après Casablanca.

Situé à l'extrémité occidentale de l'Afrique du Nord -appelée aussi Afrique mineure, Maghreb-, le Royaume du Maroc étend son littoral de la Méditerranée à l'Atlantique qui lui servent de frontières naturelles. La côte méditerranéenne est très accidentée contrairement à celle de l'Atlantique qui off re de nombreuses plages. Une immense plaine fertile -avec une multitude de vallées et de collines- s'étend entre l'Atlantique et la montagne. Alors que le Haut Atlas -qui atteint au sommet du Toubkal 4.165 m d'altitude- représente la colonne vertébrale de l'ouest du Maroc, la chaîne du Rif longe la Méditerranée.

La présence de l'homme en territoire marocain remonte à l'époque préhistorique, ainsi qu'en témoigne la découverte de restes de squelettes humains fossilisés près de Rabat, Casablanca et autres villes. Ces restes datent de l'ère paléolithique inférieure et appartiennent à une race humaine qui possède les mêmes caractéristiques que l'homme du Neandertal. Il semble que durant le paléolithique supérieur le Maroc fut habité par une espèce humaine étroitement liée à l'homo sapiens. Durant le néolithique, les phéniciens et les carthaginois arrivèrent en Afrique du Nord et participèrent à l'évolution du Maroc.

Après l'arrivée des berbères, le Maroc connut sur son territoire le passage des romains, des vandales et des byzantins. Mais son histoire commence avec la conquête arabe et l'implantation de l'Islam à la fin du Vlllème siècle, conquête réalisée par le Chérif Moulay Idriss, arrière petit fils d'Ali, gendre de Mahomet; Idriss II, fils posthume de Moulay Idriss, fut le fondateur du premier royaume du Maroc.

Les royaumes de Berghouate, actuellement Chaouia, et de Sijilmassa, dans la région des oasis, et le royaume arabe des Idrissides furent créés postérieurement. A la mort d'Idriss Il -au début du IXème siècle- de nouveaux royaumes berbères s'installèrent au Maroc.

Une seconde invasion arabe se produisit plus tard et au Xème siècle les Almoravides fondent un grand empire qui s'étend sur le territoire du Maroc actuel. Au Xllème siècle, l'Almohade Ibn Toumertfonda une nouvelle dynastie. Son successeur, Abd el Mou'mim, conquit l'Atlas marocain et les principales villes d'Algérie, de Tunisie et d'Andalousie. Son fils et son petit fils agrandirent l'empire. Mais l'empire Almohade s'écroula au XIllème siècle. C'est alors qu'apparaissent les Mérinides et les Saadiens dont les dynasties respectives contribuèrent à cimenter le trésor artistico-culturel marocain.

Vers le milieu du XVIlème siècle, les Alaouites remplacèrent les Saadiens et fondèrent la dynastie -établie par Moulay Ismal à Meknès- qui a connu la gloire d'éclairer le Maroc moderne dont l'indépendance fut reconnue par Mohammed V en dénonçant les protectorats imposés par la France et l'Espagne. Son fils, Sa Majesté Hassan II, en réintégrant à son royaume, en 1975, le territoire du Sahara consolida l'indépendance du pays.

La capitale du Maroc a connu un destin historique en "dents de scie", tantôt cité impériale, tantôt petit village tranquille.
Fondée au Xème siècle près des ruines d'un ancien port romain situé à l'embouchure de la rivière Bou Regreg, la ville prend réellement son essor au XIIème siècle lorsqu'elle devient la capitaledu grand conquérant almohade Yacoub el-Mansour. A la mort de Yacoub son empire prestigieux, qui s'étendait jusqu'à la Tunisie et à l'Espagne mauresque, s'écroule. Dès lors, Rabat décline rapidement, tandis que sa rivale Salé installée de l'autre côté du fleuve devient le port le plus prospère du royaume.

Ce n'est qu'en 1912, après la signature du traité de Fès, que Rabat redevient la capitale du royaume. Le général Lyautey, premier résident général dela République française au Maroc, fait alors de la ville le centre administratif du pays. Ce choix n'est pas remis en cause après l'indépendance en 1956.

Calme et aérée, contrastant avec les grandes villes touristiques de l'intérieur du pays, Rabat semble à l'abri de l'agitation propre aux centres urbains. Il est vrai que si Rabat demeure la capitale administrative et commerciale du Maroc, elle n'en fut jamais la capitale économique. La faible profondeur de l'embouchure duBou Regreg et la construction du port de Casablanca en 1907 réduisirent sa participation au développement industriel du pays. Aujourd'hui, avec un peu plus d'un million d'habitants, Rabat (Salé étant intégrée à la capitale) est la deuxième agglomération du Maroc après Casablanca.

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