vendredi 17 décembre 2010

20 millions de touristes en 2020





La vision 2020 se veut plus un projet territorial qu’une simple stratégie pour un secteur clé dans l’économie marocaine. «Elle a pour ambition de faire du Maroc d’ici 2020 l’une des 20 plus grandes destinations mondiales, réputée par son tourisme authentique, propre, responsable et surtout de qualité», a affirmé le ministre. Le tout, sans avoir à dénaturer le patrimoine naturel et culturel du pays. Cette stratégie repose sur 3 principaux axes : la mise en place d’une politique d’aménagement territorial de l’offre touristique, qui permettra de profiter à toutes les régions, l’instauration d’une nouvelle structure de gouvernance, capable d’apporter la dynamique nécessaire au développement territorial touristique et l’ancrage d’un développement durable à travers lequel le tourisme marocain va se démarquer.

Un plan de développement par région
Elaborée en concertation avec les acteurs locaux, régionaux et le secteur privé à travers la CGEM, cette nouvelle stratégie a permis de définir un plan de développement propre à chaque région, prenant en compte les atouts et spécificités de chacune tout en restant en cohérence avec les choix stratégiques au niveau national. Ainsi, des contrats-programmes régionaux seront signés d’ici juin 2011. «La Vision 2020 va jouer un rôle important dans le processus de régionalisation avancée dans lequel s’est engagé le Maroc», selon Yassir Znagui. La Vision prend ainsi appui sur huit territoires présentant la cohérence touristique, l’attractivité et la masse critique nécessaires (en termes de capacités d’hébergement, d’actifs touristiques et de desserte aérienne) pour un positionnement international. Ainsi, outre les destinations classiques (Marrakech et Agadir) qui accaparent plus de 70% des nuitées, six nouvelles destinations touristiques vont émerger. En effet, le royaume sera constitué de 8 régions touristiques, chacune avec ses spécificités et sa propre identité (voir encadré).
Développement durable
Enfin, deux autres territoires s’imposent comme les vitrines du Maroc en matière de développement durable en mettant en valeur les sites naturels les plus exceptionnels du pays. Il s’agit de «Grand Sud Atlantique», centré autour du site exceptionnel de Dakhla, qui se basera sur une offre exclusive combinant nature préservée et niches sportives, et de «Atlas et Vallées», regroupant Ouarzazate, les vallées et les oasis, ainsi que le Haut Atlas. Il se positionnera comme la destination phare de l’écotourisme et du développement durable méditerranéen. La vision compte mettre fin au déséquilibre existant en matière de croissance entre les différentes destinations afin de permettre à toutes les régions de bénéficier de l’essor du secteur. Ainsi, chaque territoire sera doté de ses propres objectifs, sa feuille de route et des outils et moyens permettant de la mettre en place.

De nouvelles instances de gouvernance
Afin d’assurer une certaine traçabilité, Y. Znagui a prévu la création de nouvelles instances qui prendront en charge le suivi et l’application rigoureuse des contrats-programmes. En effet, deux instances seront mises en place à cet effet. La première, «l’instance nationale de pilotage public-privé-régions», aura pour mission de piloter, suivre et évaluer la stratégie et d’en assurer la coordination et les arbitrages. La deuxième sera formée d’Agences du Développement Touristique (ADT) qui seront présents dans chaque territoire touristique, dans lesquels les Conseils Régionaux du Tourisme (CRT) et les Conseils Provinciaux du Tourisme (CPT) seront institutionnalisés comme parties prenantes de la gouvernance. Ces ADT auront pour mission de développer l’attractivité et la compétitivité touristiques des territoires et d’assurer une orientation des professionnels locaux et des investisseurs.

Les objectifs en chiffres

Pour Yassir Znagui, ministre du Tourisme, l’objectif de sa Vision est clair. Il s’agit de doubler la taille du secteur. D’ici 2020, le Maroc devra multiplier le nombre des arrivées pour atteindre 20 millions de touristes. Et ce, en doublant la part de marché sur les principaux marchés mondiaux et attirer pas moins d’1 million de touristes issus des marchés émergents cibles. Attirer les touristes n’est pas la mission la plus rude, puisque le travail doit surtout se faire au niveau de l’infrastructure et de l’animation. Ainsi, la stratégie prévoit la construction de quelques 200.000 nouveaux lits hôteliers et assimilés. La vision ambitionne de donner une attention particulière au voyage interne. Y. Znagui souhaite tripler le nombre de voyages domestiques et d’encourager les marocains à se tourner davantage vers les établissements classés. En effet, les besoins en hébergement des touristes nationaux ne sont couverts qu’à hauteur de 10% par les structures classées, alors que près de la moitié de la population marocaine voyage. La réalisation de ces objectifs consacrera la place du tourisme comme deuxième secteur économique du pays. Plus de 470.000 emplois directs seront créés sur la période 2011-2020 pour employer au terme de la décennie près d’un million de Marocains. De même, les recettes touristiques seront plus que doublées pour atteindre 140 milliards de dirhams (Mds) en 2020 soit une somme cumulée sur la décennie proche du billion de dirhams, ce qui constitue plus du double des recettes cumulées de la décennie précédente. Quant au le PIB touristique, il sera accru de 2 points, pour atteindre près de 150 Mds de dirhams contre environ 60 aujourd’hui.

Les leçons de la vision 2010
Le Maroc dispose d’atouts nécessaires pour se hisser au niveau d’une destination de rang mondial, mais ces atouts restent sous-exploités voire inexploités. Ainsi, sur les 1.500 ressources touristiques identifiées, seules 350 sont partiellement valorisées. De même, malgré une grande diversité géographique et culturelle, l’offre touristique marocaine s’est concentrée sur deux destinations seulement (Marrakech et Agadir) et a négligé le reste. Autre bémol, lors de la vision précédente, les investissements touristiques se sont concentrés sur les capacités hôtelières au détriment de l’offre d’animations et de loisirs. Conscients de ces lacunes qui ne permettent pas de fidéliser la clientèle aussi bien marocaine qu’étrangère, Y. Znagui propose aujourd’hui de nouveaux plans. Six programmes ont été définis autour du culturel, du balnéaire et du naturel, avec le développement durable comme toile de fond. Pour accroître l’attractivité des destinations, Yassir Znagui compte reconduire le plan Azur. Même si ce dernier a connu de nombreux problèmes lors de la stratégie précédente, pour le ministre, «ce plan visera à construire une véritable offre balnéaire Maroc compétitive au niveau international». Un programme intitulé «Green/ Eco/ Développement Durable» sera mis en place afin de préserver les ressources naturelles et rurales et veiller au respect de l'authenticité socioculturelle des communautés d'accueil. «Programme patrimoine et héritage» sera destiné à sauvegarder l’identité culturelle du Maroc à travers la structuration et la construction des produits touristiques cohérents et attractifs. L’animation et les loisirs ne seront pas en reste. Le programme «Animation, sport et loisirs» sera dédié exclusivement à la création d’une animation riche, de qualité et étalée sur toute l’année. Le tourisme d’affaires aura également son plan de développement. En effet, le programme «Niches» ou «Affaires et bien-être» aura pour mission de faire émerger le Maroc comme nouvelle destination internationale du tourisme d’affaires. Le plan compte créer les infrastructures nécessaires pour accueillir de grands événements internationaux. Le programme «Biladi», destiné aux touristes nationaux, sera reconduit, mais dans une nouvelle version, adaptée aux habitudes des Marocains en matière de voyage et de vacances.

Pour que les ressources humaines suivent
C’est un constat : le secteur du tourisme au Maroc souffre d’une pénurie en compétences et de main-d’oeuvre qualifiée. Plus les projets touristiques prolifèrent, plus les besoins en res sources humaines grandissent. Cela n’a pas échappé à Yassir Znagui, qui pense venir à bout de ce problème d’ici 2020. Sa vision prévoit la création d’une nouvelle génération d’écoles de référence en hôtellerie et tourisme, répondant aux besoins du marché et respectant les standards internationaux en la matière. Une Ecole de management touristique et hôtelier de niveau international sera créée afin d’accompagner les besoins en middle et top management du secteur, elle est le fruit d’un protocole d’entente signé avec l’Ecole de Lausanne. Dans chacune des huit régions touristiques, une à deux écoles de référence dans la formation de techniciens et techniciens spécialisés en hôtellerie, restauration et tourisme, seront mises en place.




mardi 14 décembre 2010

Mariage marocain

Coutûme de l'ancien mariage marocain

Auparavant les mariages étaient conclus entre les deux familles mais certaines le font encore aujourd’hui surtout dans les compagnes marocaines.
La mariée apportait une dot et la famille du marié devait reverser une somme importante à la famille de la future épouse.


La mariée garde souvent son nom de jeune fille. La dot marque la fin des fiançailles et le début des fêtes du mariage. C’est à ce moment là que l’on fait le contrat de mariage. La date de ce jour était fixée par les deux pères, deux ou trois semaines avant la date du mariage.
Après la rédaction du contrat qui se fait généralement chez le père du future époux, comptait la somme en espèce qui devrait être reversée à la famille de la future épouse, la mettait dans des sacs et les deux notaires, le père du marié et quatre ou cinq hommes de confiance allaient chez le père de la jeune fille.
Le père de la jeune fille était tenu à la coutume, il devait dépenser cette somme que pour les futurs époux. Il devait constituer le trousseau de la mariée mais aussi acheter le mobilier nécessaire pour leur futur logement. Une fois la dot versée la date du mariage était fixée. Cinq jours avant le mariage, les marieuses portaient à la maison du fiancé tout le nécessaire pour l’aménagement de la chambre nuptiale. On appelait ca le jour du déménagement " Nahar " et une fête avec des musiciennes " Tbbalat " était donnée dans chacune des deux familles.
Le lendemain s’appelait le jour de l’embellissement " Nahar ez zina " ou jour des matelas " Nahar el farch ", les marieuses venaient aménagées la chambre nuptiale pour que la jeune fille se sente bien. Généralement on apportait des sofas, coussins, rideaux…




Elles aménagaient aussi l’alcôve nuptiale " Dakhchoucha ", elles empilaient des matelas pour former une cloison ne laissant entre elle et le mur que la largeur d’un matelas, tout était décoré d’étoffes brodées et de tentures.
Une quinzaine de jours avant la date du mariage, la future épouse se rendait toutes les deux nuits au bain pour les sept ablutions rituelles. La dernière séance qui correspondait à l’avant-veille de son entrée dans le domicile conjugal était marquée par la cérémonie du lavage avec les seaux
" Takbib ". La fiancée venait accompagnée de parente et d’amies, elle était conduite dans la dernière salle et on lui chantait des louanges du Prophète et on poussait des youyous.
En arrivant dans la salle deux parentes déshabillaient la jeune fille qui devait resté les yeux fermés et les lèvres closes, pour crainte des génies du lieu. Sept seaux d’eau tiède étaient posés là,
les employées prenaient de l’eau tour à tour dans chacun à l’aide d’un récipient apporté de la Mecque" Tassa mekkawiya " et versaient l’eau sur la tête de la fiancée qui à la fin des sept seaux était maintenant sous la protection des anges. On l’habillait de vêtements neufs et on la coiffait d’une somptueuse étoffe brodée de noir " mharma ".
Les employées reprenaient les chants, et elles recevaient de la part des parents de l’argent mais aussi les anciens vêtements de la jeune fille car elle ne devait plus jamais les portés. La jeune fille venait d’entrer dans une nouvelle phase de sa vie. Tout le passé est brisé.
La soirée suivante était dite " toualeb sghar ".
Dès la fin de l’après midi des femmes se réunissaient autour du thé, pendant que la jeune fille restait derrière un rideau avec ses meilleures amies qui étaient là pour l’accompagner et la soutenir dans cette grande épreuve. A partir de ce moment là, deux invitées " barzat " joueront un rôle spécial.
C’est deux invitées étaient des proches parentes du marié qui s’étaient mariés récemment.
Elles portaient les mêmes vêtements que la future épouse mais elles n’étaient pas maquillées.
Elles devaient se tenir de chaque coté de la porte de la pièce nuptiale. Chacune d’elles avait à sa disposition une marieuse qui l’aidait à se vêtir.
Pendant ce temps, le fiancé menait une vie hors de l’ordinaire. Le père du marié se faisait prêté une maison voisine qui durant la fête abritait les amis du marié et le futur marié jusqu'à sa nuit de noce. On appelait cette maison " dar islan " tandis que la maison nuptiale portait le nom de " dar el orss ". Le fiancé devait se rendre à " dar el orss " avec des jeunes gens de son âge l’après midi
qui précédait la nuit de noce ou des fois la veille.
Dans la soirée qui précédait la première rencontre entres les futurs époux, le coiffeur de la famille apportait à " dar el orss " une grande chaise de bois. Un cortège devait être formé par les jeunes hommes qui portaient le futur marié jusqu'à la chaise du coiffeur. Cette cérémonie était appelé la contribution en l’honneur du marié sur la chaise " el ghrama e’ala el’aris fi ch-chliya ". Le coiffeur rasait la tête du fiancé et lui faisait la barbe si besoin puis le cortège se reformait pour rejoindre " dar islan ".
Après tout ces préparatifs on arrivait enfin au mariage dit la nuit de l’arrivée " lilet e-dkhoul ". Durant cette nuit là, trois fêtes étaient organisées dans chacunes des trois maisons ( les deux maisons familiales et la maison où se déroulait le mariage ).
Au début de la nuit et ce jusqu’à vers une heure du matin, la maison de la jeune fille était réservée aux hommes, les femmes et la jeune fille étaient au premier étage.
Le cortège nuptial se formait. En tête du cortège de ce mariage marocain les hommes de la famille du marié, les marieuses, la mariée avec cinq ou six parentes habillées pareilles, les parents de la mariée, hommes et jeunes garçons formaient le cortège. Ce cortège conduisait la jeune fille au seuil de la chambre nuptiale et lui présentait deux pains " khobza " et un trousseau de clés, un bol de lait et un plateau de dattes.
La belle mère de la jeune fille soulevait le voile, l’embrassait sur la joue et remettait le voile sur son visage, puis buvait une gorgée de lait que lui tenait une Neggafa et prenait une datte qu’elle lui donnait une autre neggafa puis retournait à sa place.
Avant même d’avoir été marié à son fiancé, la jeune fille était adoptée par sa future belle famille.
Pendant cette cérémonie, deux marieuses allaient chercher le futur époux à " dar islan "
vers cinq heures du matin.
Les amis de celui-ci l’aidaient à enfiler les vetements que lui avait apporté les marieuses
( une djellaba et un burnous ) et tous après se dirigeaient vers la maison nuptiale.
Seul le marié entrait dans la chambre nuptiale.
Les marieuses plaçaient le fiancé derrière sa future épouse. Puis les marieuses faisaient retourner la jeune fille vers son fiancé et levaient le voile. Dans la plupart des cas, les deux époux se regardaient pour la première fois. Ceci fait le marié retournait à " dat islan " pour déjeuner avec ses amis.
Apres le diner, le mari revenait dans la chambre nuptiale pour consommait son mariage marocain.
Très tôt le lendemain " Sbohi ", toutes les femmes mariées se réunissaient, attendant les marieuses qui elles apportaient le caleçon de la jeune mariée taché de sang. L’après midi de ce jour était consacrée à l’ouverture des cadeaux.
Les deux jours suivants, la mariée recevait son mari en fin d’après midi ainsi que beaucoup d’invités qui continuaient à voir.
Le cinquième jour la mariée était habillée plus simplement, et les marieuses défaisaient la coiffure spéciale mariage pour la coiffer de deux tresses de chaque coté.
Les marieuses faisaient asseoir la mariée, et le marié dénouait les tresses, collait une pièce d’or sur son front et les marieuses après la recoiffait, après quoi elle était présentée aux invités
sans maquillage et les yeux ouverts.
Le septième jours les marieuses venaient remettre tout en ordre dans la chambre nuptiale
et quittaient la maison. A partir de ce jour les époux reprenaient la vie normale.
Cependant le neuvième jours, l’épouse faisait du pain et préparait un plat de poisson.
Coutume du mariage marocain de nos jours

De nos jours le mariage marocain se déroule sur 3 jours au lieu de 7 auparavant.
La veille du mariage, les deux familles se réunissent chez les parents de la future épouse.
Un cortège formait de la famille proche du fiancé l'accompagne jusqu’à la maison de sa future épouse pour donner la dot au père de la mariée.
Tout les hommes des deux familles se réunissent au rez de chaussée de la maison et au premier étage se trouvent les femmes.
Les hommes et les femmes sont souvent séparés dans ce genre de cérémonie.
Un " adoul " ( personne religieuse assermenté de l’Etat ), fait l’acte de mariage en présence
des futures époux, et des parents de chacuns d’eux. Une fois la signature du mariage marocain faite, une lecture du coran est organisée.
Plus tard dans la soirée les futurs mariés rejoignent les femmes pour la cérémonie du henné. Pendant que la fiancée se fait posé le henné les femmes fêtent cette union avec des chants
et des danses sur des musiques traditionnelles, puis en fin de soirée le marié quitte ensuite
la maison.
Le lendemain c’est le jour du grand mariage marocain. Toute la famille des deux époux, amis, connaissances se réunissent le soir généralement dans une salle.
Pendant l’arrivée des invités, l’épouse se fait aidé par des femmes " neggafats " pour s’habiller, se coiffer et se maquiller, ensuite arrive le marié et les festivités peuvent commencer.
Il rejoint sa femme qui se trouve dans une pièce et tout les deux se préparent à entrer en scène.
Ils sont présentés sur des plateaux en bois décorés " ammariya " et des " dkaykiya " chanteurs
et danseurs traditionnels les accompagnent. Ils les portent sur leurs épaules et font dansés
les plateaux pour les présenter à tout le monde.
Les époux rejoignent leur canapé qui est situé à la vue de tout les invités.
Tout le long de la soirée les époux iront se changés pour revenir à chaque fois sur leur canapé.
Généralement durant toute la soirée la mariée devra se changer de tenues sept fois.
C’est les " naggafats " qui organisent le temps de leurs apparitions et à quel moment ils doivent se changés …
Les invités peuvent prendre des photos avec les mariés à chaque changement de tenues.
Entre tout ses changements les invités sont servis, boivent du thé, mangent des gâteaux, salés, sucrés et le diner est généralement composé de deux plats.
En fin de soirée une pièce montée est servie en compagnie des mariés.
Très tôt le matin, la fête se termine et les invités ainsi que les mariés quittent la salle. Les mariés seront enfin seuls pour la première fois et pourront consommer leur mariage marocain.
Le lendemain les membres les plus proches des deux familles sont réunis chez les parents du marié. Un repas simple mais copieux est servi.

Ces dernières années une autre forme de mariage marocain à vu le jour. Pour des raisons d’économies et de temps tout est organisé en un jour dans la salle des fêtes ( signature du mariage marocain religieux, henné et la fête ).

dimanche 12 décembre 2010

J'aime Mon Maroc 200 000 FANS

La page "J'aime mon Maroc" vient de franchir le cap de 200 000 fans ou plutôt ceux qui aiment le Maroc, notre grand pays.. Merci à vous tous et on vous promet du nouveau sur notre page :) __________ ET VIVE NOTRE MAROC DE TANGER A LEGOUIRA....



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